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    Apprendre à bien se comporter en public

     

     
     
    Apprendre à bien se comporter en public

     

    Votre enfant se cache sous la table du restaurant, court dans les allées à l’épicerie ou hurle dans l’autobus? Les excès des enfants intimident bien des parents. Le regard des autres et la peur du jugement ajoutent souvent au stress.

     

    Les difficultés éprouvées en public peuvent avoir plusieurs causes.

    • Si votre enfant est habitué à ce que vous lui imposiez peu de limites, il s’attendra à ce que ses désirs soient satisfaits. Il considérera donc les limites que vous voulez lui imposer lors des sorties comme une injustice et réagira fortement.
    • Dans d’autres cas, c’est le manque d’attention qui pousse certains enfants, même sages, à se transformer en petits diables.
    • Par ailleurs, même les enfants de 4 ans ou 5 ans trouvent difficile de rester tranquilles plusieurs heures d’affilée, surtout dans un environnement qui offre de nouvelles sources de stimulation et de nombreuses tentations. Il est donc normal que vous ayez à dire « non » plus fréquemment en public.

    Agir rapidement en cas de crise

    Vous aurez avantage à réagir dès les premiers signes d’agitation. Vous pouvez vous retirer dans l’auto, à la salle de bain ou dans un coin isolé du magasin pour parler à votre enfant.

    S’il vous semble coopératif, lui offrir une chance de se reprendre. Lui indiquer clairement la prochaine étape : « Tu choisis : marcher près de moi, à côté du panier roulant, ou t’asseoir dans le panier. »

    La sortie ratée doit entraîner une conséquence. Votre enfant apprendra ainsi que ses écarts de conduite ne sont pas acceptés.

     

    Comment rendre vos sorties plus sereines

    Vous pouvez l’aider à anticiper ses désirs et énoncer clairement vos règles : « Tu auras le goût de secouer les boîtes de céréales pour savoir s’il y a des surprises à l’intérieur. Je sais que tu es capable de rester près de moi, les mains dans les poches. » Augmenter peu à peu la durée de la sortie.

    Les sorties se dérouleront mieux si vous faites participer vos enfants. Au restaurant, vous pouvez, par exemple, apporter de quoi occuper vos enfants (livres, crayons, etc.), afin de les aider à patienter. À l’épicerie, leur proposer le petit panier réservé aux enfants ou leur demander de vous aider en repérant des aliments.

    Persévérer

    Il est important de faire revivre une situation à vos enfants, même si la première expérience s’est avérée désastreuse. Si la dernière visite à l’épicerie avec l’un de vos enfants s’est mal déroulée, par exemple, vous aurez avantage à y retourner avec lui et à poser vos conditions, afin qu’il vive cette expérience avec succès.

    Vous pouvez aussi jouer « au restaurant » à la maison. Ne pas hésiter à féliciter votre enfant lors des répétitions et à manifester votre joie en lui offrant une occasion de lui faire plaisir. « Je suis très heureuse. Tu es resté assis, tu as mangé et parlé avec nous. Aimerais-tu que nous allions faire un tour au parc? »

    Rester enfermé à la maison n’est pas la solution. Vos tout-petits ont besoin d’apprendre les règles de vie en société.


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    J'ai passé une mauvaise nuit, je ne suis arrivée à m'endormir que vers 5h du matin, mais depuis un bon moment déjà, en plus de mes habitudes de couche-tard (vers 3h du mat), je me couchais à 4/5 h du mat.

    Hier soir mon ventre était extrement dur et vu que le matelas neuf de 5jours l'est aussi, dur de trouver une place dans le lit et d'y être bien.

    À 7h et demie, mon premier de 2ans et demie, s’est réveillé, je l'entend en allant aux toilettes, je lui dis qu’ il peut se lever et je lui prépare un petit déjeuner en le mettant sur sa chaise devant les dessins animés et en lui demandant d’être sage car maman retourne un peu au lit se reposer.

    Évidemment je pars me remettre juste à côté dans mon lit et ferme les yeux pour partir dans un sommeil - repos semi conscient.

    à 8h je me relève, mal au rein, wc, mon fils va bien je retourne au lit. Puis 8h30 / 9h idem, et c’est vers 9h30 que fatiguée je m’endors d’un semi sommeil profitable, qui ne durera qu’une vingtaine de minutes, suite à mon fils qui m’appelle.

    Je préparé mon café, à 9h50, m’installe dans le canapé avec la première cigarette du matin, oui parce que je fume, même si ce n’est pas bon etc., il est difficile de passé de 2 paquets de clopes par jour a rien, donc je fume un peu.

    mais le café à quand même du mal a passé, les douleurs que j’ai dans le ventre ne sont pas ligamentaire et ça lance vraiment dans le bassin.

    Je regarde la liste des choses à faire ce jour, et j’ai bien la flemme d’envisager changer la couche de la nuit de mon fils et lhabiller. Moi qui habituellement me lève et m’habille pendant que la cafetière chauffe là je reste en pyjama sur mon canapé.

    A 10h08 j’appelle ma grand-mère, pendant les 15 minutes du coup de fil elle me propose de venir récupérer esteban l’après-midi après la sieste pour que je me repose un peu car je fais trop de choses et que je devrais un peu me reposer, proposition que j’accepte.

    Une contraction dans le ventre différente et plus « piquante » à 10h28 et je me dis que je vais commencer a les noté au cas où pour voir car il y en a déjà eu deux auparavant similaires.

    A 10h29 j’appelle mon homme, chose que je ne fais jamais, car j’aime bien boire mon café tranquille, et lui envoyé juste un petit message le matin.la je lui dis que j’ai un peu mal que j’ai quelques contractions, et a son habitude depuis plusieurs jours, il me dis « ca y est c’est le moment ? »

    Contrairement à d’habitude ou je lui réponds « non pas maintenant », là je lui réponds quelque chose comme « je pense mais j’ai encore le temps ».

    Le coup de fil ne dure que 5 minutes, à 10h35 nouvelle contraction et là je me décide d’appeler ma mère pour lui dire que mon frère doit venir aujourd hui finir son dossier a rendre pour le bac, car pour moi j accoucherai la nuit qui allait arrivée, voir le lendemain (suivant le modèle de préparation de mon corps comme cela s’était passé pour mon premier). Mais celle-ci ne décroche pas.

    10h36 mon frère est injoignable, 10h37 idem pour mon beau père, mais mon frère me rappelle.

    Durant les 2m30 ou nous sommes resté au téléphone, il commence sa phrase par me dire « alors ça y est tu vas accoucher » et je rigole en lui disant oui mais d’abord faut que tu viennes finir ton dossier, et il me répond qu’il a dû aller à l’école et qu’ aujourd hui ça ne sera pas possible.

    Je lui fais comprendre que si ce n’est pas aujourd hui je ne sais pas quand je pourrais ensuite le faire.

    Et il me dit « bin demain je vais voir quoi » et je lui dis ok tout en sachant que le lendemain ce sera trop tard et impossible.

    à 10h 41 j’arrive enfin à avoir ma mère et a resté 10m23 avec elle au téléphone je lui explique vite fait la situation.

    Moi, toujours cool je lui répond qu’elle ne s’inquiète pas alors même qu’ à 10h50 en pleine conversation j’avais une nouvelle contraction !

    A 10h55 mon fils me sollicite trop, normal ! il est devant la télé depuis deja un moment et il commence à en avoir marre le pauvre.Et là je me motive, je m’habille, je change mon fils, je range son bazar et nettoie ces miettes et lui demande d’être sage, alors qu’à 11h15 puis 11h23 j’avais une contraction.

    Voyant que cela ne cessait pas à 11h28 j’appelais ma sage-femme, francoise, pour lui expliquer rapidement la situation.

    Apres lui avoir dit qui j etais, elle me dit « ah je pensais a toi justement , je dois faire ma tournée aujourd hui et comme je descends ) 1h de chez toi je pensais essayer de venir te voir un peu pour savoir comment ça va et pour essayer de rencontrer enfin ton mari », j échange avec elle je lui dis pourquoi pas etc mais j’ajoute  « vous savez j’ai des contractions toutes les 8/10 minutes c’est supportable etc » et elle me dit ok bin je viens je suis là dans 2h vers 13h/13h30 . Et je raccroche après 4m35 de conversation et en pleine contraction à 11h33.

    De là j’appelle brièvement mon chéri pour lui dire, j’ai eu la sage-femme elle va venir au cas où, et ce serait bien que tu prennes ton après-midi.

    Il me répond courant ces 34 secondes de conversation, qu’il na pas le temps de me parler mais qu’il va voir ce qu’il peut faire.

    11h38 ma mère m’appelle je lui dis que j’ai appelé la sage-femme et qu’elle va venir,elle me demande plusieurs fois si je veux qu’elle vienne et je lui réponds que non que ce n’est pas pressé et quelle reste au travail je l’a rappellerai. Tout en ayant une contraction à 11h40 que je masque dans mes phrases oubliant presque de respirer pour éviter de l’affoler.

    5minutes après mon chéri est rentré du travail je lui dis que ça va mais que je n’ai pas eu le courage de commencer à préparer à manger.

    Il se met à faire cuire de l’eau pour des pates pour lui et mon fils et il me regarde à 11h49 en me demandant si « j’en avais une » question à laquelle je répondis favorablement à cette heure-ci puis 10minutes plus tard à 11h59.

    Je lui dis que ce n’était pas le moment pour avoir des douleurs car j’ai beaucoup à faire ce jour. Il me demande ce qu’il peut faire pour m’aider et je lui réponds qu’il faut absolument que je prépare une valise de vêtements pour mon fils s il doit aller chez ma mère et de là il me dit ne bouge pas je m’en occupe.

    A midi je vois ma mère arriver, je suis étonnée sur le moment, puis finalement pas tant que ça.

    Elle me dit qu’ elle est partit du travail et commence tout un tas de question, me demande quand arrive la sage-femme, si elle récupère mon fils etc…surtout qu’à 12h05 nouvelle contraction, qui ne l’arrête pourtant pas dans ses questions et même en lui faisant signe de la main d’attendre pour que je lui réponde après qu’ elle soit passé.

    D’ailleurs yeux fermés, essayant de respirer calmement pour la faire passer, mon cheri lui dit « attendez. Elle vous répondra pas, elle a une contraction ». j’avais vraiment envie de rire en meme temps en entendant ca ! surtout que je lui dis stresse pas et qu elle me repond quelle est pas stressée...

    Cependant a 12h08 jappelais la sage femme qui me disait etre sur la route et etre la dans une heure ou moins d une heure et demie.

    Les contractions continuaient, 12h13, 12h18, 12h24, 12h28, 12h33, 12h39.

    Je me motiva a aller a la douche. Je pris mon temps finalement, me lavant meme les cheveux.

    Il faisait tres chaud et les hormones n aidant pas, j avais envie de me sentir fraiche !

    D ailleurs j ai jamais compris comment les femmes dans ses moments la trouvé la force d aller a la douche et je me demande encore comment moi j ai fait pour en avoir envie.

    Mais a vrai dire les contractions etaient completement supportables et gerables bien que paralysantes sur le moment. A 12h48 nouvelle contraction sous la douche.

    A croire que l eau chaude les avaient ralentis.

    Depuis une bonne demie heure ma mere repetait « quest ce que je fais ? jappelle ton mon beau père qu' il vienne recuperer le petit ? » et mon cheri qui repondait tout serein « mais vous inquietez pas on a le temps » et ensuite a la repetition de la question, a moi de repondre « attend un peu, on attend la sage femme voir ce qu elle dit » et on lui rajoutait « amene le et revient meme si tu veux,  tu as le temps ! ».

    12h56 contraction, puis une a 13h et le telephone qui sonne et la, francoise rentre avec son sac et son petit panier rond de paille.  « alors comment ca va anais ? »

    Et moi toujours positive je repond que ca va.

    Il est maintenant 13h, une nouvelle contraction arrive quand la sage femme recoit un appel, je ne sais pas ce qu elle dit mais j entend qu elle a la dalle.

    Deuxieme service, on remet des pates a cuire. Si j avais su on en aurait fait plus des le depart. Mais cest pas grave, je fais un recupitulatif vite fait de ma matinée, et elle me dit « on va voir ou ca en est ».

    Puis je m installe sur le lit,et nouvelle contraction, francoise la sage femme me dit de me mettre a 4 pates et m appuie au dessus du coccix, elle explique que ca place mieux le bebe et que ca permet d avoir des contractions utiles,en reduisant la douleur, tout ca sous l œil attentif de mon cheri qui devra reproduire le geste , il est 13h07. Une fois la contraction passée elle m osculte et la, surprise je suis ouverte a deux.

    Je realise que ca va etre aujourd hui mais je ne stresse pas, bizarrement d ailleurs !!  elle me fait commencer un nouveau traitement homeopathique, et je pars au wc, et surprise, le bouchon, 3 à 4 fois plus important que pour ma premiere grossesse, j appelle mon ami et lui montre car il ne connaissait pas. La sage femme arrive elle voit et me dit, bin cest bon ca.

    Je retourne sur le canapé et la, nouvelle contraction. Mon cheri s apprete a la noté mais la sage femme lui dit que maintenant ce n est plus la peine, ca ne sert plus a rien.

    Je m agenouille sur le canapé, face dossier, pose ma tete dessus, les yeux fermés pour respirer calmement pour faire passer cette nouvelle contraction, mon cheri fait ce que la sage femme a dit mais je sens bien qu il a peur de me faire mal et n appuie pas trop ce qui rend le geste moins efficace mais la douleur passe quand meme bien et elle est completement supportable !

    Bien guidée par francoise, sage femme aux nus pieds qui est a l aise chez moi ce qui me rassure et me detend encore plus, femme d un peu plus de 50 ans, ma taille avec sa robe de toutes les couleurs, et ses cheveux blancs courts et tous frisés avec des lunettes, je me sens maitre de moi-même et gere completement la situation ce qui detend vraiment et rend ces moments vraiment appreciables.

    Je me met meme a manger une banane histoire d avoir quelques vitamines.

    Pendant ce temps, la sage-femme qui avait dit on va tout préparer, installe la chambre, elle met la couette au sol et retire le drap housse, elle met la bache tres fine sur le matelas, puis me demande un drap housse qui peut etre abimé, je me leve et lui donne le plus moche, ils placent ensuite des aleses et voila la chambre est prete.

    Ma mere part avec mon loulou qui n a meme pas voulu me faire un bisou.

    Il partira bébé pour revenir grand car cest comme cela que je le verrais le lendemain.

    *********

    Il est maintenant 13h30, j ai pas vraiment faim mais je mange un kiwi, 10 minutes apres je demande a mon homme un bout de pasteque qui sera laissé a l abandon le temps d une contraction, puis qui sera vite oubliée, l envie n etant plus la, ce qui attrista un peu mon cheri qui venait de mettre 5 bonnes minutes pour la coupée.

    A 13h42 j une contraction arrive je n arrive plus a me concentrer sur la conversation, je me remets en position et ça passe.

    Les contractions se font differentes depuis quelques unes déjà je n ai plus les douleurs dans le bassin, mais ca prend aussi les reins et ce qui ce passe et surtout dans le vagin.

    La sensation est differente voir bizarre mais finalement pas plus douloureuse que les precedentes.

    Les minutes passent, et plutôt vite, Il est 14h15 quand la sage-femme me dit que l’on va regarder ou ça en est.

    Je m’installe sur mon lit, la sage femme me dit que je suis déjà à 6 ! 3 cm en 1h, impressionnant.

    Je pensais qu’à 6 je serais en train de souffrir comme pas possible, et je me sens bien. (dire que pour mon premier enfant à 3cm on me posait la peridurale tellement c'etait insurmontable !)

    Des que ça commence a être très douloureux, un peu d homéopathies et ça va, ça attenu les douleurs et rien n empire, dès que je me mets à cogiter un peu de pshitt pshitt de rescue dans la bouche (pour la deuxième fois) et je me sens bien.

    Ma mere est de retour elle demande si ça va et je lui dis que je suis à 6, avec un ton qui veut dire « déjà ! Tu te rends compte ! ». Elle me répond un « ah bon » aussi surprise et étonnée que moi.

    Les contractions continuent, on parle de tout et de rien, à 14h37 Les contractions ne sont pas très douloureuses, mais me coupent la respiration et comme je me concentre je ne peux parler.

    J’ai de plus en plus en chaud et je demande à mon cheri d’aller me chercher le petit ventilateur dans le garage.

    Par moment le jeu hormonal est tel que je ne le sens même pas.

    Ma mère est là mais se fait petite, elle range, fait un peu de ménage, rentre et sort sur la terrasse, me parle mais je ne sais même plus de quoi, mon chéri, lui, est décontracté, du moins en apparences mais je sais bien qu’il stressait tel un comédien avant d’entrer sur scène et derrière ces airs relax je sais bien qu’il avait un peu de craintes.

    Voyant l’avancé des contractions qui devenaient plus insistantes, je repasse à nouveau dans la chambre vers 15h10.

    Et voilà déjà à 8 cm ! Une contraction arrive et je sens mon corps comme du coton, les jambes presque paralysée je reste allongée sur le dos et bien que j’en ai envie, je ne bougerai plus de cette position.

    Pour la troisième fois au moins en 20 minutes je demande à la sage-femme pour combien de temps il y en a encore, je commence à en avoir marre, elle me répond que ça avance bien et me dit qu’elle va percer la poche des eaux, elle s’équipe et voilà qu’un liquide chaud se déverse sur l’alèse qui sera très vite remplacée. Elle me dit dans maximum 10 contractions il sera là.

    J’aperçois la couleur, je ne savais pas que c’était jaune/vert/blanc transparent, et les contractions s’enchainant le liquide continu de couler.

    La sage-femme me dit que c’est bien qu’elle ne se soit pas percée avant, c’est moins douloureux, et à partir de là, la contraction suivante me donne envie de pousser.

    Je dis au futur papa de m’apporter le ventilateur, mais il se place devant, quand je reprends ma respiration, je lui dis « tu sais tu as mis le ventilateur, c’est bien, mais tu l’as mis pour toi ? », ça nous a fait sourire et puis il me la déplacé.

    A chaque contraction qui arrivait je fermais les yeux tournant ma tête vers la gauche, serrant fort de la main gauche le traversin et relevant le bassin, ces contractions me donnée envie de pousser.

    Ma mère fit irruption dans la chambre me proposant le brumisateur mais je n’ai même pas eu le temps de lui répondre qu’une contraction démarra et que la sage-femme la mise dehors.

    A chaque nouvelle contraction je sentais mon bassin s’écartait, la première contraction douloureuse ou j’ai pu retenir ma voix, je suis quand meme arrivée a placer un « ferme la fenêtre », pauvre voisin je ne sais pas s’ils m’ont entendu mais je n’aurai pas aimé être a leur place le dernier quart d’heure !

    A ce moment-là, j’ai vu la sage-femme ouvrir un petit truc sous papier stérile et elle a sorti une aiguille bien épaisse mais pas très longue, elle m’a dit de tourner la tete vers la droite et en la plaçant sur le haut de l’oreille, m’a expliqué qu’elle me faisait ça comme de l’acupunture.

    Je ne sais pas si ca m a detendu, mais chaque contraction qui suivaient, je les sentais arrivé presque a la suite sans trop de répis, comme un poids qui descendait et poussait tout seul vers la sortie, cette sensation, difficile à décrire me faisait réagir automatiquement pour que je pousse.

    Je tenais fermement le coussin et le traversin de la main gauche et de l autre coté n ayant aucune prise, la sage femme sur le lit mis sa cheville et me dit de serrer et de prendre pour appuie sa cheville.

    Pendant ce temps la sage femme accroupi a ma droite et mon cheri a ma gauche faisaient pression sur mes hanches, sous conseille de celle-ci, pour faciliter le passage.

    J’avais très chaud mais pas de sensation d’étouffement ou de bouffées de chaleurs, seulement extrémement chaud, francoise demanda alors un gant mouillé, j en ai qu un bref souvenir, et ma mere qui suit en rentrant dans la chambre en proposant un peu inquiète et stressée en meme temps, un brumisateur qu elle tient dans l encadrement de la porte. Je lui dis non, suivi d’un « sortez » de la sage femme. la pauvre !!!

    Les choses s accelerent, je reste maintenant presque tout le temps les yeux fermés et j entend qu on voit les cheveux mais mon homme et francoise, enchainent en disant qu on les voit puis qu on ne les vois plus car ca avance et recule, du moins si ce ne sont pas les paroles exactes c’est ce que je comprend, la poussée suivante, agrippant fermement le bras du futur papa, avec une force que je ne soupconnais meme pas, je pousse avec une dose d’air que je ne savais pas avoir, je sais que je cris mais ca m’est egale car la, maintenant ca fait mal, mais ce n est meme pas la douleur qui me fait crier mais un surplus d air, je demande a francoise de m aider, de le faire sortir, j en ai marre d avoir mal, de sentir cette gene qui ne part pas, je crois qu ils m encouragent en tout cas ils sont la, j ai les yeux fermés et j ai l impression de voir mon interieur, je visualise chaque sensation, et je sais exactement ou j en suis et ou est mon bébé, cette sensation que je ne connaissais pas a cause de la peridurale, eut pour mon premier accouchement, est extraordinaire!

    C’est ce qui finalement me permettra de rendre ses contractions utiles et de faire en sorte que mon bébé avance vite.

    J entends « ca y est la tete est sorti », je n ai plus mal, le poids n est plus, mais la contraction suivante est intense a nouveau, j entend rien de ce qui se passe autour de moi, mon cheri me dira après qu il a fini de sortir le bébé, tout seul.

    Je n ai pas ressenti le sentiment de libération quand le corps est sorti, je me suis juste sentie bien, comme hyper détendu et relaxée comme ca ne m’était pas arrivé depuis longtemps.

    On a mis mon bébé sur moi, et j ai tout de suite vérifié que c’était bien un garcon, allongé, transpirante dans ma robe bleu, apres lui avoir mis une serviette bleu ciel, je me suis retrouvée avec mon bébé sur moi, à ce moment la, je savais que ce n était pas fini et j attendais une nouvelle contraction en me demandant comment j allais la gérer avec mon bébé sur moi.

    Quand elle fut là je tenais mon enfant sur moi en me concentrant sur le bas de mon corps en tentant de ne pas serrer le bébé.

    Le placenta n était pas encore dehors, francoise mis deux pinces sur le cordon puis le papa coupa au centre, elle pris ensuite un fil rouge, le mis sur la partie coupé du bébé et l attacha.

    Le placenta ne tarda pas à sortir, il fini dans une assiette au lieu du saladier que francoise avait noté dans ce qui fallait preparer pour l accouchement.

    Ma mere rentra toute suite après, accompagnée de pleurs très bref, les yeux tous brillants.

    Tout de suite après la sage-femme dit « l’heure ? regardez quelle heure il est »

    Et elle dit 15h40.

    Alors comment il va s’appeler ce petit garcon ? nous dit la sage-femme. Et en echangeant un regard complice entre nous, mon homme et moi, répondit télyo.

    Très beau repondit la sage-femme, j en ai jamais eu, nous dit avec le sourire.

    le nouveau papa pris lappareil photo et a 15h51, fit ma photo et celle de télyo..

    10 minutes après j’ étais debout, comme un peu sonné, comme si moi, qui ne suit pas sportive, j’avais couru ne serait ce que 15 kilometres. Mais mon corps était léger, je me sentais pas vider de force mais extrement décontractée, et sereine.

    Je suis allée a ma douche, la sage femme m a demandé si je voulais de l aide et après m’etre rapidemment savonnée elle m a aidé a me rincer.

    J en avais bien besoin ! je me sentais mieux après. Pas que je me sentais sale meme si a vrai dire j avais du sang des cuisses aux chevilles, mais j etais toute transpirante avec une sensation d etre collante partout.

    Ma mere arriva avec un débardeur et je mis la fameuse culotte en filet et la couche qui va avec, qui signe la fin d un accouchement.

    Je me mis semie allongée sur le canapé, le bébé sur moi, et 16h26, les photos de bébé commenca.

    45 minutes apres l accouchement, j etais propre, chez moi, sur mon canapé avec mon bébé sur moi, que du bonheur !!!

    Et une heure après l accouchement, grace a ma maman, j avais un super plat de pates avec un cordon bleu.

    Une fois fini je suis sortie fumée une cigarette, c’était un beau moment, une sorte de débrief entre ce que la grand mere, le papa et moi avaient vécu.

    Ma mere me fit rire quand elle me raconta son attente avec sa copine par texto.

     

    Ce fut un très bel apres midi, c’est merveilleux un accouchement comme celui la, je me suis appropriée mon accouchement, je me suis sentie bien, pas oppressée, pas condamnée a ne pas bouger ou à attendre.

    C’est l’un des plus beaux souvenirs de ma vie !

     

     

    si vous avez des questions, n'hésitez pas,  j essayerai d y répondre :) 


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  • L'histoire du soir, un moment rassurant de complicité


     

    Un moment de complicité partagé "Je travaille beaucoup et le temps que je passe auprès de mon petit garçon est malheureusement compté, reconnaît cette maman cadre supérieure. Je fais donc en sorte que ce temps partagé soit pleinement vécu, dans la complicité et la tendresse. L'histoire du soir, par exemple, est incontournable : j'oublie toutes mes préoccupations de la journée et je m'évade totalement avec mon fils dans des histoires extraordinaires, c'est précieux !" 

    L'histoire du soir, qui réunit parents et enfant quand chacun a vécu sa journée de son côté, est "un moment d'échange et d'intimité très rassurant et sécurisant pour l'enfant, remarque Christine Brunet, psychologue et psychothérapeute, qui montre à l'enfant que l'on est disponible pour lui." Ce rituel constitue aussi une douce transition entre l'agitation de la journée... et le sommeil. L'histoire du soir met à distance les angoisses L'histoire du soir permet par ailleurs de mettre des mots sur les peurs, angoisses et frustrations de l'enfant liées à sa maturation psychique. En s'identifiant aux héros d'un conte, il va pouvoir mettre de la distance avec ses conflits intérieurs - il n'est pas le seul à ressentir de l'agressivité pour sa maman, il n'a donc pas à se sentir coupable ! -, pour mieux les dédramatiser et les dépasser. 

    A ce titre, les contes de fées sont tout indiqués : ils mettent en scène des situations et des personnages très explicites, auxquels les enfants peuvent facilement s'identifier et connaissent souvent un dénouement heureux ! "J'ai toujours eu recours à des livres pour aider mes enfants à comprendre une situation un peu difficile à vivre, confirme Pascale, 39 ans. Naissance du deuxième, décès de la mamie, etc. : les histoires m'ont permis de trouver les mots pour rassurer, réconforter..."

     

     

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    Quelques conseils pour lire des histoires à son enfant


     

    "On peut commencer à lire des histoires à un enfant dès son plus jeune âge, conseille Christine Brunet, psychologue et psychothérapeute. A un an, on prendra un livre très simple pour lui en décrire les images, les couleurs. L'histoire du soir et le contact précoce avec le livre qu'il induit est une bonne façon d'initier l'enfant au plaisir de la lecture."

    Pour rendre la lecture plus vivante, n'hésitez pas à interpréter les personnages de vos récits, à changer de voix ou à grimacer pour faire parler la sorcière... et observez les réactions de votre enfant ! 

    Faites aussi de ce rituel un moment chaleureux : installez-vous confortablement aux côtés de l'enfant avec une lumière douce et veillez à ne pas être dérangée par le téléphone. Et si vous êtes fatiguée un soir, ne vous forcez pas en lisant de mauvaise grâce : raccourcissez au besoin l'intrigue ou alternez avec le papa !

     
    Quelques livres de contes pour lire des histoires aux enfants
     

    Pour les petits (2-4 ans ou 3-5 ans) "Le Vilain Petit Canard"
    "Le Petit Chaperon rouge"
    "Hansel et Gretel"
    "La Petite Sirène"
    "La Petite Poule rousse"
    "La Princesse au petit pois" 
    "Cendrillon"

     Pour les plus grands (6-12 ans) "Max est jaloux"
    "Max est racketté"
    "Grand-père est mort"
    "Nina a été adoptée" 
    "Lili va chez la psy" 
    "Les parents de Max et Lili se disputent"


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  • Quel rôle joue la vitamine D pour vous et votre enfant ?


     

    La vitamine D joue deux rôles importants, surtout pour les bébés. Premièrement, elle assure la minéralisation des os, des dents en période de croissance. Deuxièmement, elle permet l'assimilation du calcium et du phosphore par les intestins et l'organisme. Cela favorise le bon développement de votre bébé. L'importance du soleil Généralement les vitamines sont contenues dans une alimentation spécifique, c'est le cas de la vitamine C dans les agrumes. Mais la vitamine D, elle, peut être fabriquée par notre corps. Sa synthèse se met en place grâce à un élément essentiel : le soleil. Une exposition à quelques ultraviolets pendant un quart d'heure chaque jour est suffisante pour vous procurer 100 % des apports journaliers nécessaires en vitamine D.

     
    Les nouveau-nés ont-ils forcément besoin d'un apport en vitamine D ?
     

    Vous avez certainement déjà eu une supplémentation en vitamine D lors de votre grossesse, nécessaire pour les os de votre bébé. Celle-ci doit donc s'étendre pendant quelque temps. Jusqu'à deux ans De manière générale, ce traitement dure jusqu'aux 18-24 mois de l'enfant. Puis, pendant les cinq premières années de votre enfant, il se poursuit, mais seulement durant les mois d'hiver. Effectivement les tout-petits, avant un 1 ou 2 ans, ne doivent pas être exposés au soleil car leur peau est trop fragile. Du coup ils peuvent manquer de vitamine D produite principalement par la présence du soleil sur la peau. Des doses différentes Prenez donc l'habitude d'administrer ces préparations à votre bébé, comme le médecin vous l'indiquera. La vitamine D se donne sous forme de gouttes à prendre tous les jours. 
    Néanmoins, si vous ne pensez pas pouvoir les lui administrer régulièrement, parlez-en à votre médecin. Il vous prescrira des doses plus élevées, en ampoules, à donner en une fois chaque trimestre ou semestre. Dans tous les cas, ne les mélangez pas dans un biberon, car le contenu pourrait rester au fond. Il est donc préférable de les lui mettre directement dans la bouche.

     
    Existe-t-il des aliments à forte teneur en vitamine D que je peux donner à mon bébé ?
    La vitamine D, indispensable au nouveau-né
     

    La synthèse de la vitamine D s'effectue essentiellement via le soleil et les rayons ultraviolets. Il existe peu d'aliments dans lesquels on trouve ce type d'apport. Les poissons et le jaune d'oeuf On trouve la vitamine D principalement dans les poissons gras tels que le saumon, la truite, le thon, le maquereau, les anchois à l'huile.
    On pense aussi au jaune d'oeuf, seulement s'il est cru. Et l'on peut en consommer en petite quantité dans certaines viandes : veau, poulet. Dans tous les cas, ce type d'alimentation ne concerne pas vraiment les jeunes enfants. Le lait Les laits consommés par votre bébé, ceux de premier et de deuxième âge, sont enrichis en vitamine D, mais pas suffisamment pour éviter une supplémentation. Un bébé nourri au sein mérite également un apport plus important. On trouve dans le lait maternel environ 50 unités de cette vitamine alors que le bébé a besoin d'environ 1 000 unités par jour.

     

    Quels sont les risques en cas de carence en vitamine D chez mon enfant ?


     

    Une carence en vitamine D peut être extrêmement grave dans le sens où elle peut entraîner un rachitisme. Son absence équivaut à une insuffisance d'absorption du calcium par les os. Plus concrètement, les os du crâne peuvent devenir mous, ceux des poignets et chevilles s'élargissent, etc. On constate également la présence d'un "genu varum" qui se traduit par un écart assez important entre les genoux lorsque les pieds se touchent. La supplémentation en prévention Ne vous inquiétez pas, le rachitisme n'existe plus en France depuis qu'une supplémentation est administrée automatiquement à tous les petits. Soyez particulièrement vigilante si vous habitez une région peu ensoleillée et si votre enfant a la peau foncée, car la pigmentation filtre les rayons ultraviolets.

     


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  • Vous avez peur de l'inconnu car c'est votre premier accouchement ?


     

    C'est la première fois que vous accouchez, vous avez peur car vous ne maîtrisez pas le déroulement des choses. Vous ne savez pas trop à quoi vous attendre. Cette angoisse est normale, humaine. Posez des questions Rassurez-vous, une équipe médicale va prendre soin de vous. Une sage-femme viendra vous surveiller très régulièrement pendant le travail de dilatation du col de l'utérus, juste avant l'expulsion. Si vous ne comprenez pas certaines choses : la présence d'une perfusion, d'un monitoring... n'hésitez pas à lui poser des questions. Elle réalise des accouchements tous les jours et saura répondre à vos interrogations. Respirez À ce moment-là, rappelez-vous du travail de respiration que vous avez appris lors de votre préparation à la naissance. Votre accompagnateur est là pour vous soutenir, vous sécuriser. Et souvenez-vous, vous êtes en train de vivre la plus belle aventure de votre vie.
    Quant aux accouchements inopinés (dans un supermarché, dans la rue...), ils n'existent plus vraiment ou en très petite quantité : 5 accouchements sur 1 000

     

    Vous avez peur de la douleur pendant l'accouchement ?


     

    Est-ce que l'accouchement est douloureux ? Quel type de douleur ? Contractions, dilatation, expulsion... Vous avez beau vous être répétée mille fois la scène, vous n'avez pas conscience de la douleur que vous pourrez ressentir. Pensées positives Vous avez donc peur de souffrir de ces douleurs intenses dont tout votre entourage vous a parlé. Les témoignages ne sont pas forcément toujours rassurants donc faites la part des choses et ne retenez que le positif. La sage-femme et l'accompagnateur vont vous aider. Si vous avez trop mal, il y a la péridurale, une analgésie qui insensibilisera le bas de votre corps pour vous apaiser. La concrétisation La plupart des femmes qui angoissent d'avoir mal se sentent soulagées à la première contraction. Tout devient concret et la douleur au final n'est pas si difficile à supporter. Et puis en portant pour la première fois votre bébé dans les bras, vous allez tout oublier, c'est certain. Vous appréhenderez beaucoup moins pour un deuxième enfant.

     

     

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    Vous avez peur de mourir en accouchant ?


     

    Un accouchement, c'est aussi l'imprévu. Vous avez eu le temps de vous imaginer tous les scénarios catastrophes et surtout vous avez au moins une fois pensé à l'éventualité de la mort. Cette hantise est développée par le fait qu'il y a quelques années à peine les femmes risquaient vraiment leur vie, et celle du bébé, en accouchant. Des chiffres rassurants Sauf qu'aujourd'hui, en France, il n'y a quasiment plus de mortalité maternelle (5 à 7 décès sur 100 000 femmes). Même s'il n'y pas zéro risque, votre suivi de grossesse, la présence des médecins et sages-femmes contribuent au bon déroulement de l'accouchement (surveillance de l'hypertension, d'éventuelles hémorragies ou infections...). La présence d'une équipe médicale Et c'est la même chose pour votre bébé. Si pendant le travail, il se trouve en souffrance foetale, tous les moyens seront mis en oeuvre pour le mettre au monde le plus rapidement possible afin de lui apporter les soins dont il a besoin.

     

    Vous avez peur de ne pas savoir vous occuper de votre bébé ?


     

    L'instinct maternel est quelque chose qui arrive comme ça. Généralement il se développe dès que vous tenez votre bébé dans les bras. Ne culpabilisez pas si vous ne vous sentez pas mère juste après l'accouchement. 
    Le lien ne se fait pas forcément. Dans ce cas, n'hésitez pas à en parler avec l'équipe médicale qui saura vous accompagner. C'est votre enfant, vous l'avez porté, vous l'aimez et forcément vous saurez vous en occuper mieux que quiconque. Les quelques jours à la maternité vont vous y aider. Des puéricultrices vous apprendront à le nourrir, à lui donner le bain, à le changer, à le porter. Posez toutes les questions qui vous passent par la tête.

     

    Vous avez peur d'être déçue en voyant votre bébé ?


     

    Pendant neuf mois, vous l'avez imaginé, vous l'avez rêvé. Maintenant vous allez pouvoir le voir, le toucher. Et il peut arriver qu'il ne soit pas exactement aussi parfait que dans vos songes, dans les couvertures de magazines. Les marques de la naissance, le crâne bombé, le visage griffé, le teint blafard... Ne vous inquiétez pas, votre réaction est normale et ne veut pas dire que vous êtes une mauvaise mère.
    Un apprentissage doit se faire. Peu à peu les traces de l'accouchement vont disparaître, sa peau fripée va devenir lisse et douce, ses petits yeux vont s'ouvrir... Bref, il est la chair de votre chair, vous allez apprendre à vous aimer en famille. La sage-femme est toujours là pour vous rassurer et vous aider.


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