• Je vous donne ici quelques étapes clefs du développement d’un jeune enfant. Bien entendu, des disparités importantes peuvent se faire entre les enfants sur un point précis. La marche par exemple, est généralement acquise entre 10 et 18 mois. Ce n’est pas parce que votre enfant marchera à 10 mois qu’il sera nécessairement précoce intellectuellement. Il ne sera pas non plus en retard s’il marche à 18 mois. Il est naturel qu’un enfant enchaîne les acquisitions à son rythme et progressivement.

    C’est surtout en cas d’avance manifeste et simultanée dans plusieurs domaines différents qu’il faudra émettre l’hypothèse d’une éventuelle précocité intellectuelle.

    Etapes du développement

     

    Age normal

    30% d’avance

    Activités motrices de base

       
    Se rouler par terre 3 mois 2.1 mois
    S’asseoir seul 7 4.9
    Se tenir bien debout seul 11 7,7
    Marcher seul 12,5 8,8
    Monter des marches 18 12,6
    Tourner les pages d’un livre 18 12,6
    Bien courir 24 16,8
    Sauter avec ses pieds 30 21
    Conduire un tricycle en utilisant les pédales 36 25,2
    Lancer une balle 48 33,6
    Sauter d’un pied sur l’autre alternativement 60 42

    Motricité avancée

       
    Jouer avec une crécelle 3 2,1
    Tenir des objets entre son pouce et ses doigts 9 6,3
    Gribouiller spontanément 13 9,1
    Dessiner les gens avec un corps en deux parties 48 33,6
    Dessiner des personnes reconnaissables avec un corps 60 42
    Dessiner des personnes avec un cou, des mains et des vêtements 72 50,4

    Développement du langage

       
    Vocaliser deux sons différents 2,3 1,6
    Dire ses premiers mots 7,9 5,5
    Répondre à son nom 9 6,3
    Babiller avec intonation 12 8,4
    Vocabulaire de 4-6 mots 15 10,5
    Nommer un objet 17,8 12,5
    Vocabulaire de 20 mots 21 14,7
    Combiner spontanément plusieurs mots 21 14,7
    Utiliser des phrases simples 24 16,8
    Utiliser des pronoms personnels 24 16,8

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  • Peur du noir ou peur du chien, on peut comprendre. Cela peut aussi nous arriver.

    Mais trembler devant une chasse d'eau ou devant une fourmi, cela est différent.

    Alors pourquoi de telles frayeurs?

     

     

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    Un rien le fait sursauter : un insecte qui passe à sa portée, un klaxon, un bruit non identifiable, et même un monsieur inconnu, pourtant très bon chic bon genre, croisé dans l'escalier.
    Et sa crainte se mue vite en terreur.
     
    Mais tous les enfants ne sont pas égaux devant la crainte : leur milieu familial contibue beaucoup à leur faire appréhender la réalité dans un sens ou dans l'autre.
     
    Si sa famille est très expansive et aime partir à l'aventure, l'enfant verra le monde comme un grand terrain de jeu et ira volontiers à la rencontre des autres.
    S'il est trop protégé, hors de la maison et en présence d'étrangers, il se recroquevillera le temps de s'accoutumer aux nouveaux gens.
     
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    La peur du gendarme 
     
    Les petits enfants sont souvent le jouet de leur propre imagination et se créent un monde fantasmagorique à partir de rien : les énormes mains d'un marchand ou la grosse voix de la voisine deviendront des sujets d'angoisses amplifiés dans un cauchemar.
    Les figures d'autorité (pompiers, gendarmes, maîtres d'école ...) pourront impressionner très fortement un enfant sensible au pouvoir d'autorité.
    De même, quand un petit rencontre un autre enfant trop sûr de lui, agressif, le premier peut alors mystifier le second, quel que soit son sens critique ou son intelligence.
     
    La peur des loups
     
    Depuis des générations, on joue au loup avec l'enfant.
    On lui raconte des histoires de cape et d'épée où se côtoient monstres, ogres et sorcières en tous genres.
    De là à lui suggérer que ces personnages pourraient venir le chatouiller s'il n'est pas sage... Certains parent cèdent volontiers à la tentation.
    De quoi nourrir l'imaginaire du tout-petit ! 
    Cependant, malgrè leur crédulité, les enfants dès 4 ans, cèdent davantage devant l'autorité parentale que devant la menace d'un monstre invisible qui n'existe que dans les films ou les livres.
     
    La peur des clowns
     
    Jusqu'à 4 ans, les enfants sont souvent terrifiés par le père noël et les personnages grimés pourtant censés les émerveiller.
    Pour les enfants, l'expression du visage est très importante. Il apprend à reconnaitre l'empathie et fonctionne au "feeling".
    Les nez rouges, les maquillages colorés, les barbes qui mangent le visage, tout cela fausse ses repères et l'angoisse.
     
    La solution?
    Prévoir une malle de déguisements, des faux nez, des fausses barbes, des chapeaux et jouer avec lui à être quelqu'un d'autre.
     
    La peur du bruit
     
    S'il est un bruit qui effraie les enfants quasiement sans exeption, c'est celui de la chasse d'eau.
    Une peur liée au déclenchement sonoree de l'équipement mais aussi au déferlement de l'eau qui, vu du haut de 90cm, peut en effet etre d'une puissance étonnante.
    Qui plu est, cette eau qui emporte hors de vue le "cadeau" déposé dans le pot, peut raviver la crainte des tout-petits d'être aspirés, comme l'eau par le bain, par la vidange de la baignoire.
    Petit à petit, il se rassurera en nous voyant utiliser la chasse en toute quiétude.
     
    Pour les petits comme pour les grands, toute crainte irrationnelle cède toujours devant une explication rationnelle !

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  • Autrefois bébé et érythème fessier ne faisaient qu'un.

    La faute en revenait essentiellement aux couches trempées, au contact des selles avec l'urine qui provoquait l'acidité, laquelle attaquait férocement la peau tendre de bébé. 

    Le talc que les mamans ajoutaitent pour adoucir les fesses du tout petit avait, qui plus est, le chic d'aggraver les choses.

    Aujourd'hu, grâce à des couches plus absorbandes et des produits de soins plus respectueux du PH cutané des tout-petits,l l'érythème n'est plus une obligation. Mais parfois, il sévit. L'hygiène n'est pas toujours mis en cause, parfois les poussées dentaires et les selles liquides suite à une gastro mettent le popotin de bébé en feu.

    Alors comment le soulager?

     

    erytheme-fessier-argan
     
    Les fesses à l'air !
     
    Lorsque le siège de bébé est irrité, il est préférable de laisser les fesses de bébé sécher à l'air libre après le change.
    Si les lésions sont vraiment importantes, la meilleure solution consiste à ne pas lui mettre de couche du tout pendant la nuit et de recouvrir l'alèse de son matelas de couches et/ou de tissus en coton qui absorberont l'urine.
    Et quand on lui remet une couche il faut veiller à ne pas trop la serrer pour laisser l'air circuler.
     
     
    Un soin relipidant
     
    Avant , la solution miracle était l'éosine suivie d'une bonne épaisseur de mytosyl à la délicate odeur de poisson.
    A savoir que quand la peau n'est pas ulcéré, l'éosine est inopérante.
    Une simple pommade enrichie à l'oxyde de zinc qui apaise les brulures causées par l'érythème et exerce une action cicatrisante est plus adaptée.
    En cas de fortes irritations, les formules en spraay(klorane ou biolane) qui évitent de masser la zone douloureuse sont à privilégier.
    En revanche, quand le siège présente des fissures ou suintements de l'épiderme, on ressort l'éosine.
    Ne surtout rien mettre à base d'alcool ça attiserait les brûlures !
    Et on recouvre la zone avec une épaisseur de crème réparatrice (cavillon, pédiatril ...).
     
     
    Les couches
     
    L'usage de couches en coton (vendues en pharmacie), plus douces que celles en cellulose, est déconseillé en cas de fissures ou de suintements car le coton peut s'y accrocher.
    Cela dit, c'est une alternative confortable en cas de simple rougeurs.
     
    Les couches jetables actuelles ont pour elles de bénéficier d'une technologie de pointe, mais toutes ne se valent pas.
    Chacun fait ses choix en fonction de ses moyens, mais il est évident que plus une couche présente des polymères de qualité, capables d'absorber de grands volumes de liquide en laissant le voile au contact de la couche sèche, moins on risque l'érythème.
    Qui plus est, ces couches sont plus absorbandes ont aussi l'avantage de devoir être changées moins souvent.
    Le voile restant sec, les fesses de bébé ne sont pas en contact avec l'humidité.
    Seules les selles imposent un changement de couche immédiat car certaines enzymes contenues dans les selles sont très agressives pour l'épiderme.
     
     
    Eviter les lotions parfumées
     
    Certaines couches sont imprégnées de lotions adoucissantes, contenant de l'alcool ou du parfum. Ce sont ces additifs ui peuvent agresser le derme et qu'il faut éviter. Quand aux produits de toilette, ils sont étudiés pour minimiser tout risque d'allergie et sont beaucoup moins agressifs pour sa peau que ne l'était le bon vieux savon de marseille, bien trop desséchant.
    Du côté des laits, eaux nettoyantes et des lingettes, mieux vaut opter pour une version peau sensible, sans alcool et enrichie en agents hydratants et adoucissants (glycérine, calendula) pour restaurer l'équilibre physiologique des fesses les plus fragiles et assurer le confort de bébé.

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  • Autrefois un bébé et un érythème fessier, n'allaient pas l'un sans l'autre.

    La faute en revenait essentiellement aux couches trempées, au contact des selles avec l'urine qui provoquait une acidité, laquelle attaquait férocement la peau de bébé.

     

    erytheme-fessier-argan

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    L'abandon de la suce

     
     
    L'abandon de la suce

    Les raisons pour abandonner la suce ou le pouce
    Le sevrage : à quel âge?
    Comment aider bébé à s’en défaire?
     

    3 bonnes raisons d’abandonner la suce ou le pouce

    1. Pour devenir « grand »

    L’habitude de sucer son pouce ou une suce confine l’enfant à un statut de « bébé » et peut nuire à sa socialisation. Certains bambins très attachés à leur suce ont tendance à se montrer très timides et à se refermer sur eux-mêmes.

    2. Pour apprendre à parler

    Au-delà de l’âge de 4 ans, l’usage de la suce risque de retarder l’apprentissage : il peut causer des troubles de la parole et de l’élocution (zozotement), entraîner un problème de déglutition (bave)... Cela peut marginaliser l’enfant.

    3. Pour avoir de bonnes dents

    Sucer son pouce ou une suce peut, à la longue, avoir des conséquences négatives sur les dents : cela peut gêner la bonne position des dents, causer un problème d’occlusion, entraîner une déformation de l’arcade dentaire... Il est très important que cette habitude cesse avant l’apparition des dents permanentes.

    Les suces « orthodontiques » : une question de marketing!
    D’après les médecins et les pharmaciens, les suces dites orthodontiques peuvent avoir, tout comme les autres types de suces, des conséquences négatives sur les dents.

    Le sevrage : à quel âge?

    Il n’y a pas de réponse précise et définitive sur ce point. La Société canadienne de pédiatrie recommande de commencer le sevrage dès l’âge de 12 mois afin d’éliminer tout risque de problèmes dentaires et d’autres troubles, en particulier celui de l’apprentissage du langage.

    D’autres pédiatres et spécialistes du développement pensent plutôt que la succion du pouce ou de la suce est parfois indispensable au tout-petit jusqu’à l’âge de 2 ans, voire de 3 ans, car elle l’apaise et l’accompagne fidèlement tout au long de ses « grands apprentissages » : celui du langage, de l’intégration de normes sociales, etc.

    « La succion est l’une des rares ressources dont un jeune enfant dispose, de manière autonome, au cours de sa 2e année de vie pour venir à bout d’une tension, se protéger et se réconforter », affirme le célèbre pédiatre américain T. Berry Brazelton dans son livre L’âge des premiers pas.

    Avec son équipe du Boston Children’s Hospital, ce pédiatre a mené une étude importante auprès d’enfants qui suçaient leur pouce en toute liberté (leur mère ne les en empêchait pas). Il a constaté une recrudescence de cette habitude au début de la 2e année de vie, puis un déclin naturel de cette pratique vers l’âge de 2 ½ ans.

    Comment aider bébé à s’en défaire?

    L’abandon de la suce – ou du pouce – constitue une étape importante pour votre enfant, un véritable petit deuil. C’est pourquoi il est essentiel de le préparer et de « l’accompagner » pendant cette transition.

    N’essayez pas de le sevrer à des périodes critiques de sa vie, comme au moment de la naissance d’un petit frère, de l’apprentissage de la propreté, d’un déménagement, d’un divorce, etc. Choisissez un moment calme, comme les vacances.

    Les conseils qui suivent ont été élaborés dans le but d’amener votre enfant à abandonner sa suce, mais ils peuvent être transposés au pouce. L’abandon du pouce pose un problème de plus, car vous n’en contrôlez pas l’utilisation. Vous devez donc « déconditionner » votre petit en lui rappelant régulièrement qu’il est temps de laisser son pouce tranquille.

    • Agissez progressivement. Au début, ne permettez l’usage de la suce qu’à la maison. Puis, limitez graduellement l’espace où votre petit peut y recourir et ne la tolérez plus que dans sa chambre ou dans son lit. Ensuite, limitez la période où il peut l’utiliser : au moment de la sieste et de l’endormissement le soir.
    • Évitez de l’humilier, de le culpabiliser ou de le punir. Par exemple, ne le comparez pas aux autres enfants qui n’en ont plus besoin.
    • Donnez-lui des choix. Dites-lui : « On la jette? On la range? On la dépose sous l’oreiller pour que la fée des dents vienne la chercher? »
    • Faites-en une fête. Le jour de son anniversaire, dites-lui, par exemple : « C’est ta fête aujourd’hui. Tu es un grand. Quand on est grand, on n’a plus besoin de suce. Alors, on va l’envoyer par la poste à un bébé qui en a besoin! »
    • Récompensez-le. Fabriquez un tableau de récompenses pour souligner ses progrès. Félicitez-le lorsqu’il abandonne sa suce, et dites-lui que vous êtes fier de le voir grandir!
    • Soyez ferme. Si votre enfant demande à ravoir sa suce (et il le fera sûrement), ne cédez pas. Rappelez-lui qu’elle est « partie » et qu’il est grand maintenant.

     


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